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4- La mise au point d'un drone pour le suivi des cyanobactéries (L.Brient)

Luc BRIENT (Université Rennes 1, UMR Ecobio/OSUR) - La mise au point d'un drone pour le suivi des cyanobactéries.LBrient Diapo1

Les cyanobactéries, connues pour leurs risques sanitaires, ont cette particularité de se développer d’une façon inopinée et inégale sur un plan d’eau. Le seul point de mesure généralement établi par les réseaux de surveillance sanitaire ne permet pas d’évaluer à lui seul l’ampleur de cette biomasse par leur capacité à former des efflorescences stochastiques plus ou moins importantes. Pour préciser et affirmer les observations visuelles des gestionnaires transmises par oral, le complément de données de plusieurs points d’analyses fourni par les images satellites ou les photographies aériennes devient un outil qui apporte cette information de répartition des biomasses algales.
Cet ensemble de points apporté par l’image est  d’un grand apport pour la gestion des grands lacs bien qu’il soit lié aux contraintes environnementales (nuages, turbidité de l’eau) et à une technicité spécifique et coûteuse. Pour les plus petits plans d’eau, l’utilisation d’un drone nautique équipé d’une sonde à phycocyanine résout ces contraintes et apporte une information supplémentaire par la visualisation des cyanobactéries dans la colonne d’eau quand une sonde à phycocyanine (pigment spécifique des cyanobactéries) est installée sur un treuil. L’information transmise est alors en 3D et en quelques dizaines de minutes l’acquisition des multiples données caractérise le niveau trophique de la masse d’eau. Ces données sont nécessaires à la mise en place d’actions préventives et curatives de leur limitation ponctuelle. L’autre avantage indéniable au drone nautique est sa facilité d’utilisation en manuelle ou en tout automate par un guidage par GPS.

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