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3.3 - Le phytoplancton toxique : Cas de Pseudo-nitzschia sur les côtes normandes (P. Claquin)

Pascal Claquin, maitre de conférences (Université de Caen - 14) - Le phytoplancton toxique (genre Pseudo-nitzschia) : historique sur les côtes normandes, facteurs environnementaux (déséquilibre des éléments nutritifs).  

Les diatomées représentent un groupe essentiel du phytoplancton marin et sont à la base de nombreux réseaux trophiques côtiers. Certaines espèces du genre Pseudo-nitzschia produisent une neurotoxine, l’acide domoïque, qui est accumulée par les filtreurs comme les moules ou les coquilles St Jacques, dont la consommation est alors néfaste voir mortelle pour la faune marine et l’homme. L’apparition de ces espèces sur les côtes françaises de la Manche et de l’Atlantique, provoque de nombreuses interdictions de pêche.

 
De 2006 à 2008, un programme de recherche, Successphyto, piloté par l’université de Caen Basse-Normandie, a étudié la dynamique de Pseudo-nitzschia spp au sein des successions phytoplanctoniques saisonnières dans deux sites contrastés de Basse-Normandie, l’ouest Contentin et la Baie de Veys. Ainsi, a été identifiée la dynamique des successions saisonnières des différentes espèces de Pseudo-nitzschia, ce qui a permis de décrire le scénario d’apparition de l’espèce toxique  Pseudo-nitzschia australis en Baie des Veys et de sa production de phycotoxines (acide domoïque). Les travaux de recherche ont montré l’importance des variations à court terme, dues aux précipitations (apports soudain de sels nutritifs) ou au vent (fort hydrodynamisme), sur la structuration des communautés. Des travaux menés en laboratoire permettent de décrypter et de paramétrer la dynamique de croissance de ces microalgues dans nos écosystèmes.

 

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